Nous voyons nos années s’évanouir comme un son
Psaume 90.9b
Il court, il court et nul ne peut l’arrêter ! Nous sommes souvent stupéfaits de la rapidité avec laquelle il passe sans que nous ne puissions rien y faire. Je veux parler du temps. Nous sommes déjà en 2023 ! Nous constatons souvent que le temps est passé tellement vite que nous n’avons pas pu accomplir tout ce que nous avions envisagé. Il est vrai que nous passons un tiers de notre vie à dormir. Mais il reste cependant deux autres tiers… ! C’est Dieu qui est l’Horloger et personne ne peut intervenir pour ralentir ou arrêter le temps. Nous souhaiterions l’arrêter, mais il défile et nous amène tous vers l’éternité, à la rencontre de Dieu.
Que faisons-nous du temps que le Seigneur nous accorde ? Sommes-nous des bons gestionnaires du temps qu’il attribue à chacun dans sa grâce et selon son bon vouloir ? Le temps que Dieu nous accorde ne s’arrêtera pas, c’est à nous de trouver la sagesse et la volonté de bien l’utiliser. Notre Seigneur nous dit dans Jean 9.4 que nous devons agir pendant qu’il est jour car le temps viendra où ce ne sera plus possible. Le temps ne s’arrête pas, mais il se gère. Dans Ecclésiaste 3.1, il est écrit qu’il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. Nous devrions tous savoir dans quel temps nous sommes et ne point poursuivre le vent et la vanité. Il n’est pas seulement utile de dire que nous sommes dans les temps de la fin, mais aussi de savoir ce que Dieu désire que je fasse et comment je dois être dans cette période qui précède l’enlèvement de l’Église (ou le mien si Dieu décide que ma marche ici-bas doit se terminer).
Je vous invite à lire à ce sujet 1 Thessaloniciens 5.1-11. Qu’aucun enfant de Dieu ne puisse arriver au terme de sa vie en disant : « Je n’ai pas eu le temps, j’ai perdu mon temps ou j’ai gâché le temps que j’avais à ma disposition. » Dans le psaume 90.12, l’auteur demande à Dieu : « Enseignenous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Il est urgent pour le peuple de Dieu de reprendre la gestion du temps que Dieu nous accorde. Ayons l’honnêteté de confesser que de nombreuses choses grignotent le temps que Jésus-Christ nous permet d’avoir. Si Dieu me donne un temps où ma santé est bonne, c’est pour que je mette aussi mon corps à son service ; si Dieu me donne un temps où ma vue est bonne, c’est pour que j’en profite pour lire sa Parole ; si Dieu nous accorde un temps de liberté pour nous rassembler, pour témoigner, pour évangéliser, pour semer sa Parole, nous devons en profiter, car il se peut que nous disions ensuite : « C’est trop tard ! ». Si Dieu nous accorde du temps pour prier, ne trouvons pas d’excuses etc.
La traduction Parole de Vie exprime le texte « Rachetez le temps » de Colossiens 4.5 de la manière suivante : « Profitez du temps que Dieu vous laisse ». Ne soyons pas comme le peuple de Juda à l’époque du prophète Aggée qui disait dans le chapitre 1.2 : « Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Eternel ». Dans sa manière de penser et de voir sa vie, chaque habitant de Juda pensait que ça pouvait se faire plus tard (Attention ! plus tard, c’est très souvent trop tard). Ce qui me réjouit et me remplit d’espoir pour l’Église de Jésus-Christ aujourd’hui, c’est quand je lis la suite du chapitre 1 du livre d’Aggée, car il révèle que le peuple est revenu sur sa manière de penser. En effet, je résume ce réveil dans les consciences et les cœurs par le fait que tout le peuple : – entendit la voix de l’Eternel ; fut saisi de la crainte de l’Eternel et se mit à l’œuvre. Le peuple de Juda a fait ce que Dieu avait prévu qu’il fasse en ce temps-là : reconstruire le temple, la maison de l’Éternel. Puissions-nous, nous aussi, considérer qu’il est temps de nous occuper des affaires de notre Père céleste en nous impliquant dans le combat spirituel, en étant concernés par l’état de perdition de millions d’âmes autour de nous, en sortant de notre confort pour être des pêcheurs d’hommes