Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu’il mourut ; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée
Deutéronome 34.7
C’est avec cette phrase que le service et le témoignage de Moïse se terminent. Son passage et sa marche ici-bas s’achèvent avec ces précisions qui sont riches d’enseignement pour celui ou celle qui désire appliquer son cœur à vivre selon Dieu. Lorsque je lis cela au sujet de cet homme de Dieu, je ne peux qu’être encouragé à rechercher pour ma vie chrétienne et mon service d’avoir la bonne manière de voir. Une vue qui ne s’est point affaiblie sur le plan physique, mais aussi sur le plan spirituel.
Lorsque nous étudions la vie de Moïse, nous constatons qu’il a toujours gardé la vision que Dieu lui avait transmise. Il savait que Dieu voulait faire entrer son peuple dans le pays de Canaan, le pays de la promesse. Il avait constamment à la pensée le souhait que le peuple de Dieu obéisse à l’Éternel et le craigne. Moïse savait que la construction du tabernacle n’était pas l’aboutissement du culte à rendre à Dieu, mais qu’il fallait continuer à le servir. Ce témoignage au sujet de Moïse doit être considéré à la lumière des Écritures. En effet, Dieu ne veut pas que nous soyons dans l’aveuglement, mais dans la lumière. Les témoignages de guérison des aveugles et son désir que nous marchions dans la lumière abondent dans la Bible pour nous pousser à avoir une connaissance éclairée.
Il ne veut pas que nous ayons des écailles sur les yeux comme nous l’enseigne Actes 9 qui nous raconte la nouvelle naissance de Saul de Tarse. Nous avons besoin d’être sur nos gardes, car le diable continuera à vouloir aveugler notre intelligence ; c’est en effet son désir et sa stratégie afin de nous endormir et de nous faire perdre de vue ce que c’est que d’être chrétien.
Au travers de la lettre à l’église de Laodicée (Apocalypse 3.14-22), nous comprenons qu’il est bon de permettre à Dieu de guérir notre vue et d’intervenir dans notre vision. Cette action divine est plus que nécessaire et utile afin que nous ne nous trompions pas sur l’état de notre acuité visuelle, sur notre capacité à discerner les informations apportées à notre pensée par la vue. Cette capacité visuelle est importante car ce que nous voyons influence ce que nous pensons ; ce que nous pensons influence ce que nous disons ou taisons mais aussi ce que nous faisons ou ne faisons pas.
Au regard de ce que la Bible nous révèle sur Moïse, nous pouvons aisément confirmer que sa vue ne s’est pas affaiblie. Il a continuellement cherché à conduire le peuple vers Dieu, il avait en vue de faire entrer Israël dans la Terre promise, il demeurait en permanence à l’écoute de l’Éternel. Il intercédait en faveur du peuple, car il connaissait intimement le Seigneur. A l’exemple de Moïse, nous devons nous aussi avoir une vision claire qui ne s’affaiblit pas au fil des années et des combats.
Les épreuves et les nombreuses tergiversations et murmures du peuple auraient pu lui faire perdre la saine vision de Dieu, mais ce ne fut pas le cas. De même pour nous, que les difficultés, les maladies, les problèmes en tout genre ne nous fassent pas perdre de vue que notre Dieu est bon et fidèle. Ne perdons pas de vue qu’il est amour et puissant, qu’il est capable de nous soutenir et de nous conduire dans sa promesse et son plan. Ne perdons pas de vue que nous devons obéir à Dieu et mettre en pratique sa Parole. Que nous ne devons pas nous en détourner, ni à droite ni à gauche…