Je vous le dis, quiconque se déclarera publiquement pour moi, le Fils de l’homme, se déclarera aussi pour lui devant les anges de Dieu ; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu
Luc 12.7-8
Lecture conseillée : Actes 5.17-42. Nous entendons dans les médias que telle personne est un homme public ou une femme publique. Nous comprenons par cela que la personne n’agit pas seulement dans le cadre d’un cercle privé mais que son action ou ses dires sont mis à la lumière par différents moyens.
Jésus lui-même nous enseigne que celui qui est son disciple ne peut rester sous le boisseau (Matthieu 5.15) mais qu’il est appelé à être pour Dieu une personne publique, visible. Notre lumière est destinée à briller et à éclairer ceux qui sont tout autour. Nous comprenons pourquoi Jésus poursuit son exhortation en déclarant « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » La confession publique est un témoignage de notre appartenance à Jésus, comme l’écrit l’apôtre Jean dans sa première épître : « Celui qui déclarera publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » 1 Jean 4.15.
Si notre Seigneur Jésus souhaite que nous soyons des hommes et des femmes publics c’est pour ne pas être dans un premier temps reniés par lui devant les anges de Dieu lors du jugement dernier et pour que ce monde voie, par ce moyen, nos bonnes œuvres afin que Dieu soit glorifié.
Nous percevons que ce monde veut de plus en plus que le religieux reste dans le domaine privé. Les autorités ne voient pas d’objection à ce que nous parlions de Dieu et de la Bible au sein de la famille, dans les maisons et les églises, mais ils sont de moins en moins favorables à ce que nous exprimions notre foi en public. Cela amène les chrétiens que nous sommes à un dilemme car notre Seigneur nous a dit d’aller et de prêcher la bonne nouvelle à toute la création. Nous constatons par-là que la nuit vient où personne ne pourra travailler, selon Jean 9.4. Ce dilemme n’est pas nouveau car les premiers disciples de Jésus-Christ ont dû y faire face dès les premières années de l’Église.
Dans le chapitre 5 des Actes des Apôtres, les disciples sont arrêtés, jetés en prison et empêchés d’annoncer le salut en Jésus-Christ car ils avaient rempli Jérusalem de l’enseignement du Seigneur. Ils furent encouragés par un ange (verset 19) à continuer à annoncer toutes les paroles de la vie (verset 20). Fortifiés par le Tout-Puissant, ils vont répondre que, dans ce domaine, il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (verset 29). Nous devons, avec la grâce de Dieu, demeurer vigilant, car le monde veut faire taire l’expression de la foi des chrétiens et l’œuvre d’évangélisation que notre Dieu nous a confiée, ordonnée. Encore plus aujourd’hui qu’hier, nous constatons qu’être un témoin de Jésus-Christ et évangéliser sont un combat.
Ne soyons pas de ceux qui ont cessé ce combat mais croyons que nous moissonnerons avec chants d’allégresse, même si nous devons semer avec larmes.